Cette thérapie tibétaine a une longue tradition et est une méthode de guérison dont les origines proviennent des plateaux tibétains et remontent à 3000 ans. Cette science ne se limite pas à ses aspects anatomiques mais comporte une sagesse qui s'est transmise de génération en génération parmi les moines bouddhistes. Cette thérapie combine les techniques apprises avec un degré élevé d'intuition. Par la prise du pouls, la thérapeute perçoit la situation momentanée du corps, de l'esprit et de l'âme et met en oeuvre une profonde détente en amorçant un réajustement. Ce qui est remarquable dans cette technique, c'est qu’elle incite le corps à retrouver lui-même son équilibre. Le for intérieur retrouve plus d'espace et ceci à plusieurs niveaux. Le travail s'effectue uniquement sur les 22 os crâniens, la nuque et les vertèbres cervicales. Les effets d'une séance de thérapie crâniale : Il en résulte une détente complète, un sommeil long et profond, un niveau d'énergie accru et une diminution de la douleur. C'est le début d'un processus de réajustement, dans lequel le corps se remet en place et abandonne ses anciennes habitudes. Le « liquor » (liquide céphalo-rachidien) est un des éléments importants de la thérapie crâniale : L'ensemble des os crâniens et de la colonne vertébrale constituent, avec le cerveau et les membranes de la moëlle épinière, un tout dans lequel le liquide céphalo-rachidien (liquor) se meut. Ce liquide fonctionne comme amortisseur du cerveau et de la moëlle épinière. Il régule la diffusion de différents autres fluides dans le corps, répartit les substances neuro-actives et filtre les déchets du système nerveux central. Il assure un fonctionnement sans accrocs et optimisé du système nerveux central. Ce système est animé d'un mouvement discret, que la thérapeute perçoit au toucher. Toute douleur, atteinte psychosomatique ou traumatisme crânien (allant d'un choc léger à un accident plus grave) causent des modifications de ce mouvement. Durant le traitement, toutes ces structures sont réaccordées, réglées, pour assurer au liquide céphalo-rachidien un écoulement sans entraves et régulier vers les tissus lésés. L'espace devient plus libre, ce qui permet un nouvel équilibre, sain et harmonieux. La capacité naturelle d'auto-équilibrage est activée.